900 accidents médicaux par jour
AFP
25/11/2010 | Mise à jour : 15:38 Neuf cent accidents médicaux surviennent chaque jour, en moyenne, dans les hôpitaux et cliniques français, dont près de 400 considérés comme "évitables", selon la deuxième enquête nationale sur les événements indésirables graves liés aux soins (Eneis). Chaque jour, plus de 600 hospitalisations sont causées par ces événements indésirables. "Globalement, les résultats de 2009 sont proches de ceux de 2004", écrivent les auteurs de l'enquête réalisée auprès d'un échantillon représentatif d'établissements de soins aigus publics et privés, incluant 8.269 patients.
"Ca n'est pas brillant", convient Philippe Michel, directeur du Comité de coordination de l'évaluation clinique et de la qualité en Aquitaine (CCECQA), co-auteur de l'étude réalisée avec la Drees (évaluation et statistique). "Mais cela ne doit pas masquer les progrès qui ont été faits, par exemple en anesthésie-réanimation ou contre les infections nosocomiales, c'est-à-dire contractées à l'hôpital", tempère-t-il.
Chaque année, entre 275.000 et 395.000 "événements indésirables graves" (EIG) surviendraient dans les hôpitaux et les cliniques dont 95.000 à 180.000 "évitables", selon l'étude. "A cela s'ajoutent 330.000 à 490.000 admissions causées par un EIG dont 160.000 à 290.000 peuvent être considérés comme évitables", précise-t-il. Les EIG évitables sont ceux "qui n'auraient pas eu lieu si les soins avaient été conformes à la prise en charge considérée comme satisfaisante au moment de leur survenue".
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AFP
25/11/2010 | Mise à jour : 15:38 Neuf cent accidents médicaux surviennent chaque jour, en moyenne, dans les hôpitaux et cliniques français, dont près de 400 considérés comme "évitables", selon la deuxième enquête nationale sur les événements indésirables graves liés aux soins (Eneis). Chaque jour, plus de 600 hospitalisations sont causées par ces événements indésirables. "Globalement, les résultats de 2009 sont proches de ceux de 2004", écrivent les auteurs de l'enquête réalisée auprès d'un échantillon représentatif d'établissements de soins aigus publics et privés, incluant 8.269 patients.
"Ca n'est pas brillant", convient Philippe Michel, directeur du Comité de coordination de l'évaluation clinique et de la qualité en Aquitaine (CCECQA), co-auteur de l'étude réalisée avec la Drees (évaluation et statistique). "Mais cela ne doit pas masquer les progrès qui ont été faits, par exemple en anesthésie-réanimation ou contre les infections nosocomiales, c'est-à-dire contractées à l'hôpital", tempère-t-il.
Chaque année, entre 275.000 et 395.000 "événements indésirables graves" (EIG) surviendraient dans les hôpitaux et les cliniques dont 95.000 à 180.000 "évitables", selon l'étude. "A cela s'ajoutent 330.000 à 490.000 admissions causées par un EIG dont 160.000 à 290.000 peuvent être considérés comme évitables", précise-t-il. Les EIG évitables sont ceux "qui n'auraient pas eu lieu si les soins avaient été conformes à la prise en charge considérée comme satisfaisante au moment de leur survenue".
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