copié collé Résultats de l'étude "ACCORD lipid trial"
(Effects of Combination Lipid Therapy in Type 2 Diabetes Mellitus. N Engl J Med. 2010 Mar 18.)
Les diabétiques de type 2 restent des patients à haut risque cardiovasculaire malgré un LDLc à l'objectif sous statine. Ce risque accru est expliqué, en partie, par une hypertriglycéridémie et une hypoHDLémie souvent associées.
Par ailleurs, la capacité des fibrates - par le biais d'une baisse des triglycérides et d'une augmentation du HDLc - à diminuer les événements coronariens reste controversée.
Le "ACCORD lipid trial" est une étude randomisée dont l'objectif est d'évaluer si la combinaison statine/fibrate serait plus efficace que les statines seules à réduire les événements cardiovasculaires chez les diabétiques. 5 518 diabétiques de 62 ans (Hba1c 8,3%, LDLc 1 g/l, HDLc 0.38 g/l, TG 1.62 g/l) déjà sous simvastatine, ont reçu en aveugle soit du fenofibrate soit un placebo sur une période moyenne de 4,7 années.
Le critère principal d'évaluation étant la survenue d'un premier infarctus du myocarde, d'un AVC, ou bien le décès suite à une cause cardiovasculaire.
La différence du taux annuel de survenue d‘un critère principal entre le groupe fenofibrate et le groupe placebo n'était pas significative (2,2% et 2,4% respectivement, p= 0.32).
Cependant un bénéfice possible est retrouvé chez les patients accumulant un taux de TG > 2.04 g/l et un taux de HDL < 0.34 g/l (p=0.057).
Les auteurs estiment que la prescription systématique d'un fibrate chez la majorité des diabétiques à haut risque cardiovasculaire déjà sous statine n'est donc pas justifiée.
Les noix sont bonnes pour la fonction endothéliale des diabétiques !
(Effects of walnut consumption on endothelial function in type 2 diabetic subjects: a randomized controlled crossover trial. Diabetes Care. 2010 Feb;33(2):227-32. Ma Y, Njike VY, Millet J, Dutta S, Doughty K, Treu JA, Katz DL.)
L'impact favorable des noix sur certains facteurs de risque cardiovasculaire a été suggéré au cours d'essais cliniques. En outre, un effet favorable sur la fonction endothéliale a été montré chez des sujets hyperholestérolémiques. Cette étude randomisée (simple aveugle, cross-over) a analysé l'effet d'une supplémentation en noix (56 g/j pendant ou en dehors des repas) pendant deux mois.
L'alimentation habituelle ne devait pas être modifiée dans sa qualité mais des conseils étaient délivrés pour que l'apport calorique global reste stable.
La "dilatation artérielle médiée par le flux sanguin" s'est améliorée au cours de la consommation des noix (avec toutefois une grande variabilité de la réponse entre les sujets).
Parallèlement, on note une amélioration de la pression artérielle (-8,9 mmHg pour la systolique, -4,1 mmHg pour la diastolique par rapport à l'alimentation dépourvue de noix). I
l n'y avait pas de différence entre les deux régimes (habituel vs enrichi en noix) en ce qui concerne l'évolution des paramètres lipidiques.
L'équilibre glycémique est resté stable.
Les effets observés peuvent être liés à la composition lipidique favorable des noix (acides gras mono- et polyinsaturés) et/ou à d'autres constituants (fibres, antioxydants).
Sur le plan pratique, cette étude apporte de nouveaux arguments pour encourager la consommation régulière de noix chez les patients diabétiques à la place d'aliments défavorables.
Les noix sont bonnes pour la fonction endothéliale des diabétiques !
(Effects of walnut consumption on endothelial function in type 2 diabetic subjects: a randomized controlled crossover trial. Diabetes Care. 2010 Feb;33(2):227-32. Ma Y, Njike VY, Millet J, Dutta S, Doughty K, Treu JA, Katz DL.)
L'impact favorable des noix sur certains facteurs de risque cardiovasculaire a été suggéré au cours d'essais cliniques. En outre, un effet favorable sur la fonction endothéliale a été montré chez des sujets hyperholestérolémiques. Cette étude randomisée (simple aveugle, cross-over) a analysé l'effet d'une supplémentation en noix (56 g/j pendant ou en dehors des repas) pendant deux mois.
L'alimentation habituelle ne devait pas être modifiée dans sa qualité mais des conseils étaient délivrés pour que l'apport calorique global reste stable.
La "dilatation artérielle médiée par le flux sanguin" s'est améliorée au cours de la consommation des noix (avec toutefois une grande variabilité de la réponse entre les sujets).
Parallèlement, on note une amélioration de la pression artérielle (-8,9 mmHg pour la systolique, -4,1 mmHg pour la diastolique par rapport à l'alimentation dépourvue de noix). I
l n'y avait pas de différence entre les deux régimes (habituel vs enrichi en noix) en ce qui concerne l'évolution des paramètres lipidiques.
L'équilibre glycémique est resté stable.
Les effets observés peuvent être liés à la composition lipidique favorable des noix (acides gras mono- et polyinsaturés) et/ou à d'autres constituants (fibres, antioxydants).
Sur le plan pratique, cette étude apporte de nouveaux arguments pour encourager la consommation régulière de noix chez les patients diabétiques à la place d'aliments défavorables.
http://www.maxisciences.com/diab%E8te/diabete-la-resistance-des-dauphins-a-la-maladie-offre-l-039-espoir-d-039-un-traitement_art5960.html
Stress et glycémie
Une bonne gestion du stress quotidien favorise un meilleur contrôle de la maladie, pour 2 raisons.
Sous l'effet du stress, on peut être tenté de prendre moins soin de sa santé (cesser de planifier ses repas, suspendre la pratique d'exercice physique, surveiller moins souvent sa glycémie, consommer de l'alcool, etc.).
Le stress agit directement sur la glycémie, mais ses effets varient d'une personne à l'autre. Chez certains, les hormones du stress (comme le cortisol et l'adrénaline) augmentent la libération du glucose emmagasiné dans le foie dans le système sanguin, causant de l'hyperglycémie. Chez d'autres, le stress ralentit la digestion et cause plutôt une hypoglycémie (on peut le comparer à un retard dans la prise d'un repas ou d'une collation).
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete_vue_ensemble_pm&source=bulletin&provenance=#P184_24720
voir sophro
L'anti-diabétique Avandia pointé du doigt
AFP
29/06/2010 |
L'anti-diabétique Avandia du laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK) accroît nettement le risque cardiovasculaire, selon deux nouvelles analyses américaines publiées hier et confirmant des recherches précédentes. Le risque augmente de 28 à 39% mais n'est pas accompagné d'un plus grand nombre de décès résultant d'un infarctus.
Cette analyse, conduite par les Dr Steven Nissen et Kathy Wolski de la Cleveland Clinic Foundation, a identifié 56 essais cliniques jusqu'en février 2010 comprenant 35.531 patients, dont 19.509 avaient pris de l'Avandia (molécule rosiglitazone) et 16.022 autres anti-diabétiques.
"Ces résultats sont similaires à ceux d'études faites précédemment (en 2007) par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline - le fabricant - , l'agence américaine des médicaments (FDA) et des chercheurs indépendants, et montrent un risque cardio-vasculaire accru chez les malades traités avec de la rosiglitazone", écrivent les auteurs de ces travaux publiés lundi en ligne dans les Archives of Internal Medicine (AIM), publication du Journal of the American Medical Association (JAMA).
La seconde étude, publiée en ligne sur le JAMA, a été menée de 2006 à 2009 par le Dr David Graham de la FDA à partir de données médicales de 227.571 bénéficiaires du Medicare, l'assurance maladie américaine des retraités. Les résultats montrent que l'Avandia accroît le risque de défaillance cardiaque de 25% et celui d'attaque cérébrale de 27% comparativement à l'Actos (molécule pioglitazone), un traitement de la même catégorie du laboratoire japonais Takedal'Actos.
Possible retrait du marché
"La FDA a déjà annoncé qu'un groupe consultatifs d'experts indépendants se réunira en juillet pour recommander ou non le retrait de ce médicament du marché", ajoutent-il dans un communiqué. Ces deux nouvelles études ont été publiées lundi avant la tenue de cette réunion prévue les 13 et 14 juillet.
GlaxoSmithKline a relativisé la portée de ces méta-analyses en citant dans un communiqué les résultats d'un essai clinique dit RECORD mené en Europe et qui ne montre pas d'accroissement des attaques cardiaques, cérébrale et de la mortalité chez les patients prenant de l'Avandia.
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=extrait-de-noix-de-cajou-traitement-prometteur-contre-diabete_20100729&source=bulletin&provenance=
http://c-est-pas-sorcier.france3.fr/?page=emission&id_article=424
(Effects of Combination Lipid Therapy in Type 2 Diabetes Mellitus. N Engl J Med. 2010 Mar 18.)
Les diabétiques de type 2 restent des patients à haut risque cardiovasculaire malgré un LDLc à l'objectif sous statine. Ce risque accru est expliqué, en partie, par une hypertriglycéridémie et une hypoHDLémie souvent associées.
Par ailleurs, la capacité des fibrates - par le biais d'une baisse des triglycérides et d'une augmentation du HDLc - à diminuer les événements coronariens reste controversée.
Le "ACCORD lipid trial" est une étude randomisée dont l'objectif est d'évaluer si la combinaison statine/fibrate serait plus efficace que les statines seules à réduire les événements cardiovasculaires chez les diabétiques. 5 518 diabétiques de 62 ans (Hba1c 8,3%, LDLc 1 g/l, HDLc 0.38 g/l, TG 1.62 g/l) déjà sous simvastatine, ont reçu en aveugle soit du fenofibrate soit un placebo sur une période moyenne de 4,7 années.
Le critère principal d'évaluation étant la survenue d'un premier infarctus du myocarde, d'un AVC, ou bien le décès suite à une cause cardiovasculaire.
La différence du taux annuel de survenue d‘un critère principal entre le groupe fenofibrate et le groupe placebo n'était pas significative (2,2% et 2,4% respectivement, p= 0.32).
Cependant un bénéfice possible est retrouvé chez les patients accumulant un taux de TG > 2.04 g/l et un taux de HDL < 0.34 g/l (p=0.057).
Les auteurs estiment que la prescription systématique d'un fibrate chez la majorité des diabétiques à haut risque cardiovasculaire déjà sous statine n'est donc pas justifiée.
Les noix sont bonnes pour la fonction endothéliale des diabétiques !
(Effects of walnut consumption on endothelial function in type 2 diabetic subjects: a randomized controlled crossover trial. Diabetes Care. 2010 Feb;33(2):227-32. Ma Y, Njike VY, Millet J, Dutta S, Doughty K, Treu JA, Katz DL.)
L'impact favorable des noix sur certains facteurs de risque cardiovasculaire a été suggéré au cours d'essais cliniques. En outre, un effet favorable sur la fonction endothéliale a été montré chez des sujets hyperholestérolémiques. Cette étude randomisée (simple aveugle, cross-over) a analysé l'effet d'une supplémentation en noix (56 g/j pendant ou en dehors des repas) pendant deux mois.
L'alimentation habituelle ne devait pas être modifiée dans sa qualité mais des conseils étaient délivrés pour que l'apport calorique global reste stable.
La "dilatation artérielle médiée par le flux sanguin" s'est améliorée au cours de la consommation des noix (avec toutefois une grande variabilité de la réponse entre les sujets).
Parallèlement, on note une amélioration de la pression artérielle (-8,9 mmHg pour la systolique, -4,1 mmHg pour la diastolique par rapport à l'alimentation dépourvue de noix). I
l n'y avait pas de différence entre les deux régimes (habituel vs enrichi en noix) en ce qui concerne l'évolution des paramètres lipidiques.
L'équilibre glycémique est resté stable.
Les effets observés peuvent être liés à la composition lipidique favorable des noix (acides gras mono- et polyinsaturés) et/ou à d'autres constituants (fibres, antioxydants).
Sur le plan pratique, cette étude apporte de nouveaux arguments pour encourager la consommation régulière de noix chez les patients diabétiques à la place d'aliments défavorables.
Les noix sont bonnes pour la fonction endothéliale des diabétiques !
(Effects of walnut consumption on endothelial function in type 2 diabetic subjects: a randomized controlled crossover trial. Diabetes Care. 2010 Feb;33(2):227-32. Ma Y, Njike VY, Millet J, Dutta S, Doughty K, Treu JA, Katz DL.)
L'impact favorable des noix sur certains facteurs de risque cardiovasculaire a été suggéré au cours d'essais cliniques. En outre, un effet favorable sur la fonction endothéliale a été montré chez des sujets hyperholestérolémiques. Cette étude randomisée (simple aveugle, cross-over) a analysé l'effet d'une supplémentation en noix (56 g/j pendant ou en dehors des repas) pendant deux mois.
L'alimentation habituelle ne devait pas être modifiée dans sa qualité mais des conseils étaient délivrés pour que l'apport calorique global reste stable.
La "dilatation artérielle médiée par le flux sanguin" s'est améliorée au cours de la consommation des noix (avec toutefois une grande variabilité de la réponse entre les sujets).
Parallèlement, on note une amélioration de la pression artérielle (-8,9 mmHg pour la systolique, -4,1 mmHg pour la diastolique par rapport à l'alimentation dépourvue de noix). I
l n'y avait pas de différence entre les deux régimes (habituel vs enrichi en noix) en ce qui concerne l'évolution des paramètres lipidiques.
L'équilibre glycémique est resté stable.
Les effets observés peuvent être liés à la composition lipidique favorable des noix (acides gras mono- et polyinsaturés) et/ou à d'autres constituants (fibres, antioxydants).
Sur le plan pratique, cette étude apporte de nouveaux arguments pour encourager la consommation régulière de noix chez les patients diabétiques à la place d'aliments défavorables.
http://www.maxisciences.com/diab%E8te/diabete-la-resistance-des-dauphins-a-la-maladie-offre-l-039-espoir-d-039-un-traitement_art5960.html
Stress et glycémie
Une bonne gestion du stress quotidien favorise un meilleur contrôle de la maladie, pour 2 raisons.
Sous l'effet du stress, on peut être tenté de prendre moins soin de sa santé (cesser de planifier ses repas, suspendre la pratique d'exercice physique, surveiller moins souvent sa glycémie, consommer de l'alcool, etc.).
Le stress agit directement sur la glycémie, mais ses effets varient d'une personne à l'autre. Chez certains, les hormones du stress (comme le cortisol et l'adrénaline) augmentent la libération du glucose emmagasiné dans le foie dans le système sanguin, causant de l'hyperglycémie. Chez d'autres, le stress ralentit la digestion et cause plutôt une hypoglycémie (on peut le comparer à un retard dans la prise d'un repas ou d'une collation).
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete_vue_ensemble_pm&source=bulletin&provenance=#P184_24720
voir sophro
L'anti-diabétique Avandia pointé du doigt
AFP
29/06/2010 |
L'anti-diabétique Avandia du laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK) accroît nettement le risque cardiovasculaire, selon deux nouvelles analyses américaines publiées hier et confirmant des recherches précédentes. Le risque augmente de 28 à 39% mais n'est pas accompagné d'un plus grand nombre de décès résultant d'un infarctus.
Cette analyse, conduite par les Dr Steven Nissen et Kathy Wolski de la Cleveland Clinic Foundation, a identifié 56 essais cliniques jusqu'en février 2010 comprenant 35.531 patients, dont 19.509 avaient pris de l'Avandia (molécule rosiglitazone) et 16.022 autres anti-diabétiques.
"Ces résultats sont similaires à ceux d'études faites précédemment (en 2007) par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline - le fabricant - , l'agence américaine des médicaments (FDA) et des chercheurs indépendants, et montrent un risque cardio-vasculaire accru chez les malades traités avec de la rosiglitazone", écrivent les auteurs de ces travaux publiés lundi en ligne dans les Archives of Internal Medicine (AIM), publication du Journal of the American Medical Association (JAMA).
La seconde étude, publiée en ligne sur le JAMA, a été menée de 2006 à 2009 par le Dr David Graham de la FDA à partir de données médicales de 227.571 bénéficiaires du Medicare, l'assurance maladie américaine des retraités. Les résultats montrent que l'Avandia accroît le risque de défaillance cardiaque de 25% et celui d'attaque cérébrale de 27% comparativement à l'Actos (molécule pioglitazone), un traitement de la même catégorie du laboratoire japonais Takedal'Actos.
Possible retrait du marché
"La FDA a déjà annoncé qu'un groupe consultatifs d'experts indépendants se réunira en juillet pour recommander ou non le retrait de ce médicament du marché", ajoutent-il dans un communiqué. Ces deux nouvelles études ont été publiées lundi avant la tenue de cette réunion prévue les 13 et 14 juillet.
GlaxoSmithKline a relativisé la portée de ces méta-analyses en citant dans un communiqué les résultats d'un essai clinique dit RECORD mené en Europe et qui ne montre pas d'accroissement des attaques cardiaques, cérébrale et de la mortalité chez les patients prenant de l'Avandia.
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=extrait-de-noix-de-cajou-traitement-prometteur-contre-diabete_20100729&source=bulletin&provenance=
http://c-est-pas-sorcier.france3.fr/?page=emission&id_article=424