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fibromes

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1fibromes Empty fibromes Sam 11 Déc - 15:31

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Développée aux États-Unis, cette technique est arrivée en France en 2007, au CHU de Tours

«Environ 20% des fibromes pourraient être traités par ultrasons, une technique qui ne nécessite ni incision, ni anesthésie », indique le Pr Henri Marret, du service gynécologie et obstétrique de l'hôpital Bretonneau, à Tours. Développée aux États-Unis depuis une dizaine d'années, cette technique est arrivée en France en 2007, au CHU de Tours.

Elle consiste à appliquer, à travers la peau, des ultrasons dirigés directement sur les fibromes, qui sont ainsi détruits par la chaleur dégagée. Le traitement se fait dans un appareil d'IRM spécifiquement conçu pour cet usage. L'IRM permet en effet de localiser très précisément le fibrome à traiter mais également de contrôler, en temps réel, l'élévation de température et d'éviter d'endommager les tissus environnants.

«Pour éviter que la température ne monte trop, on applique en fait une succession de petits tirs d'ultrasons, espacés d'une minute de pause pour que la chaleur se dissipe, explique le Pr Marret. Le traitement est donc très long, il faut trois heures pour traiter un fibrome de 8 cm de diamètre.» La machine n'est disponible qu'une matinée par semaine et l'équipe doit strictement sélectionner les patientes. La durée même du traitement ne permet pas de traiter des fibromes de plus de 10 cm.

Il faut que les patientes puissent subir une IRM et qu'elles supportent l'idée de rester enfermées dans un appareil d'IRM pendant plusieurs heures. «Les ultrasons traversent la peau et tous les tissus présents entre la peau et le fibrome mais sont bloqués par l'air. S'il y a trop de cicatrices ou si une portion d'intestin bloque le passage, la technique n'est pas applicable», précise le médecin. Aucune anesthésie n'est nécessaire, les patientes reçoivent seulement un analgésique et un anxiolytique léger. Elles peuvent reprendre une activité normale en 24 à 48 heures. Le fibrome et ses symptômes se réduisent au cours des semaines suivant l'intervention, avec une amélioration nette à trois mois. La réussite de l'intervention est confirmée au bout de six mois.


Une machine à Bordeaux

Le centre ne peut recevoir que 30 patientes par an mais reçoit de nombreux dossiers envoyés le plus souvent par les patientes elles-mêmes. «Nous traitons moins de 10% des fibromes éligibles. Nous sommes en retard pour la mise en œuvre de cette technique, qui n'est pas remboursée par la Sécurité sociale. Nos patientes sont donc toutes incluses dans des protocoles de recherche», regrette le Pr Marret.

Une autre machine est en service depuis 2009 à Bordeaux et un autre centre devrait ouvrir à Clermont-Ferrand en 2011. Le Pr Marret estime qu'il faudrait 15 appareils pour traiter tous les fibromes éligibles et éviter aux femmes d'avoir à se déplacer très loin pour bénéficier de cette avancée technologique.

Si la récupération physique a été largement améliorée, le poids psychologique de cette intervention reste lourd.

Plus de 60% des 72.000 hystérectomies réalisées chaque année en France sont effectuées pour traiter des fibromes. Les techniques chirurgicales ont largement évolué et la majorité des interventions se font par voie coelioscopique, qui ne laisse que de petites cicatrices, ou par les voies naturelles, ce qui évite toute cicatrice. «L'hystérectomie ne se fait plus comme au temps de nos grands-mères. Les suites sont beaucoup plus simples et l'hospitalisation est désormais réduite à quelques jours», précise le Pr Philippe Descamps, coordonnateur du pôle gynécologie et obstétrique du CHU d'Angers. Si la récupération physique a été largement améliorée, le poids psychologique de cette intervention reste lourd.


Redécouverte de son corps

Certains fibromes provoquent des saignements vraiment importants qui peuvent se prolonger pendant presque tout le mois. «Ces saignements provoquent une fatigue profonde et ont des conséquences lourdes sur la façon dont les femmes vivent leur corps. Elles sont contraintes d'utiliser des protections en permanence et leur sexualité peut être totalement stoppée ou être accompagnée de douleurs», souligne Katia Nardin-Godet, psychologue du service gynécologie et obstétrique du CHU d'Angers. L'hystérectomie est ainsi parfois ressentie comme une redécouverte de son corps et de sa féminité.

De nombreuses femmes, bien qu'elles n'aient plus de désir d'enfant et que leurs symptômes soient difficiles à supporter, ont cependant du mal à accepter cette procédure. «Certaines femmes me parlent de leur utérus comme d'une petite maison qui a accueilli leurs enfants, indique Katia Nardin-Godet. D'autres ont l'impression que la perte de leur utérus les rend inutiles, même si elles ne veulent pas d'autres enfants. Elles craignent aussi que leur partenaire les trouve moins désirables ou bien qu'elles-mêmes ressentent moins de désir.»

L'anxiété générée par l'hystérectomie provient également d'une certaine méconnaissance du rôle de l'utérus et des conséquences de l'intervention sur l'organisme. «Les femmes s'inquiètent de choses très pratiques. Elles ont en tête des planches anatomiques qui les conduisent à penser que, lorsqu'on enlève l'utérus, il laisse un trou dans leur ventre, raconte la psychologue. Elles veulent alors savoir où le sexe, le sperme de leur mari ira désormais.» La psychologue constate cependant que les femmes sont beaucoup plus sereines lorsqu'elles ont pu poser toutes ces questions avant l'intervention. Les hystérectomies liées aux fibromes sont rarement programmées en urgence et une préparation psychologique permettrait d'éviter que les femmes craignent une intervention qui, pour la plupart d'entre elles, pourrait être vécue seulement comme un soulagement.

http://www.institutmanavit.com/

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